Est-ce la fin des vœux de bonne année? Ô charme suranné des petits mots personnalisés au bas des cartes de vœux…
Ces dernières années j’avais pris l’heureuse habitude de suspendre les cartes reçus à la maison de façon décorative. Une pensée quotidienne pour les amis et les personnes qui transmettaient leurs bons vœux à notre petite famille.
Tout me laissait croire que malgré internet, les vœux numériques ne remplaceraient pas cette bonne vieille tradition.
Décembre s’est amené avec son lot de vœux et souhaits reçus par internet. L’année qui vient de se terminer doit certainement avoir battu tous les records.
Quelques constatations
Première constatation : ces prétendues cartes envahissent ma boîte de réception
Deuxième constatation : les images et caractères sont souvent mal affichés, portant préjudice à la pertinence du geste de celui qui envoie ses vœux. Je comparerai ça à l’envoi d’une carte de vœux traditionnelle bourrée, non pas de fautes d’orthographes mais, de signes inintelligibles, un charabia illisible traduisant un manque d’inattention de l’émetteur. Atteinte à sa réputation ou alors le peu d’intérêt que cette personne a pour moi.
Troisième constatation : par souci d’économie, au nom de sacro saintes coupures, il a été décidé que le coût des timbres, qui, j’avoue, peut être assez importants pour certaines entreprises, serait éliminé de la ligne budgétaire et remplacé par un simple clic sur la touche ENVOI. Souvent ce geste étant exécuté fait par une sympathique assistante qui ne nous connaît pas du tout. J’ai reçu ainsi des cartes numériques de personnes que je ne connaissais pas du tout, mon nom ayant atterri dans une base de données d’entreprises. À ce que je compare ceci à des pourriels, il n’y a qu’un pas que je m’empresse de franchir.
Faisons preuve de magnanimité, j’en conviens que l’intention y est. Je milite pour le retour des cartes de vœux de bonne année. Bien plus qu’une corvée annuelle, ces petits mots envoyés nous rappellent les liens qui nous rapprochent de nos amis et parents. La créativité y a sa place beaucoup plus que sur un message uniformisé envoyé numériquement.
Bonne année chers et fidèles lecteurs.
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