Un terrible manque de savoir vivre

J'aimerai revenir sur l'article paru dans le Globe and Mail du 5 février dernier et écrit par John Furlong, président du Comité organisateur des Jeux Olympiques de Vancouver. Dans cet article, extrait de son tout dernier livre, il vide son sac sur la place du français lors de la cérémonie d'ouverture des Olympiques d'hiver de 2010.

À la lecture de ce texte, loin de moi les débats politiques, je n'ai pu m'empêcher de relever pas moins de cinq manquements aux règles de savoir vivre.

1. Monsieur Furlong s'en prend à un journaliste qui s'adresse à lui dans la langue de Molière et qui, comble de l'affront, demande à être répondu en français. Eh bien sachez que si quelqu'un s'adresse à vous dans une langue, à priori cette personne s'attend à ce que vous lui répondiez dans la même langue. La bienséance voudrait que l'on réponde dans la langue de notre interlocuteur.
2. Une connaissance du protocole aurait aussi évité à Furlong de se faire taper sur les doigts par le commissaire des langues officielles du Canada. Protocolairement, il y a deux langues officielles au Canada, le français et l'anglais, il faudrait connaître les règles et principes qui les régissent lors de cérémonies officielles.
3. L'article du Globe and Mail rapporte que certains esprits malintentionnés ont ridiculisé l'accnet "atroce" de monsieur Furlong. Les bonnes manières commandent de ne pas rire des accents des autres. Un accent doit être respecté,
4. "De quoi avaons nous l'air à nous disputer comme cà en public...que doit penser le reste du monde" écrit Furlong. Il a bien raison laver son linge sale en public est un manque de savoir vire flagrant. Par contre, il aurait dû y penser lorsqu'il a écrit son texte car, lui même en s'en prenant âprement à certaines personnalités publiques, règle ses comptes de façon fort cavalière.
5. Selon vous, lorsqu'on écrit à un membre du parlement canadien doit-on le faire dans la langue de notre correspondant? Visiblement monsieur Furlong ne connaît la bonne réponse...terrible manque de savoir-vivre.