Le vouvoiement à l'école

On joue à courir?

Devrions-nous permettre aux élèves de rester connectés à leurs comptes Facebook ou Twitter durant les heures de classe?

Devrions-nous obliger les élèves à vouvoyer leur professeur?

Ces questions nous nous les posons quotidiennement. Bien sûr il est facile de répondre NON à la première question et OUI à la seconde, mais encore? Plusieurs  prétendent que le clavardage en classe (tout comme le bavardage) est une maladie sociale, un manque de maturité et de respect pour les autres. À ce sujet je vous invite à lire le livre de Florence Ehnuel

Néanmoins il est important pour nous adultes, d’apprendre de nos jeunes que clavarder en classe est une autre façon de partager de l’information.


Et pourtant…passer du «vous» au «tu» marque l’évolution d’une relation. Est-ce à dire que les élèves lorsqu’à l’aise avec le professeur préfèrent le tutoiement? Faut-il préserver une certaine distance? Je me questionne. Ce qu’on demande à l’école c’est de former les jeunes dans certaines matières. Ne devrait-on pas demander aux parents d’enseigner à leurs jeunes les règles élémentaires de savoir-vivre? «le tu spontané…a pour effet de renforcer le sentiment d’unité et d’appartenance à un groupe». Jean-Jacques Rousseau , recommande ainsi le tutoiement systématique dans la famille. http://www0.hku.hk/french/dcmScreen/lang2043/etiquette


Fort ce principe, le tutoiement en classe est-il un signe d’évolution sociale? À preuve les jeunes québécois sont forts en mathématiques. N’est-ce pas ce qu’on demande aux enseignants? Devrions-nous leur faire passer un test de bonnes manières de la même façon que nous leur demandons de passer un examen d’entrée au secondaire?

Personnellement je crois que les jeunes sont intéressés à connaître les rudiments de savoir-vivre. Laissons-nous leur enseigner d’une manière non imposée.

Et pour ce qui est du clavardage en classe, j’y vois un échappatoire pour certains, un besoin d’être rassurés pour d’autres. La fameuse peur du vide «numérique» dont je parlais lors d'un post précédent. De la même façon, en tant que parents nous pouvons rappeler aux jeunes les règles élémentaires de savoir vivre.

«La politesse, ce n’est pas le degré zéro de l’éthique, c’est le premier degré de l’éthique. Et c’est une façon de dire à l’autre : «j’ai vu que tu étais là, j’ai vu que tu existes». C’est : «pardon, s’il vous plaît, merci», toutes ces micro-choses qui sont l’occasion de mettre de l’éthique là où à priori il n’y en a pas». Michel Onfray.

















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